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7.1 mémoires ENSAM

7 juillet 2013

Ces mémoires soutenus à l’ENSAM, sont consultables ici. Ils sont très différents les uns des autres : ils représentent chacun des directions de travail possibles, mais aussi des postures face aux interrogations liées à leurs sujets. Ils ne sont pas de « parfaits modèles » à suivre c’est pour cela que chacun est suivi d’un commentaire. Ce ne sont pas des « exemples » (pas dans le sens de modèle voire de référence, mais dans celui d’illustration), les exemples sont ceux donnés dans la partie articles. Ces mémoires sont consultables car ils méritent d’être valorisés, ils apportent aussi des savoirs. (Ils sont liés à partir des titres.)

Chaque nouveau mémoire est une création qui n’a pas besoin d’être la répétition d’un document existant ; le monde est large et ses enjeux suffisamment nombreux pour trouver de nouvelles questions.

 

SEGONNE Marie, Construire pour apprendre, Une autre façon d’enseigner l’architecture, _en ligne

fiche de départ /

fiche 04-Sujet-exemple1_Etudiante-Segonne-Marie_*

critique /

Sujet : c’est à partir d’un thème qui l’intéressait particulièrement que Marie a construit avec application son sujet le nourrissant sans cesses d’interrogations sur l’importance de l’action de construire pendant ses études d’architecte. En conclusion ce sujet à nourrit Marie dans ses interrogations sur les rôles possibles des architectes dans la société de demain ou elle sera actrice.

Hypothèses et méthode : sans enfermer le sujet avec des hypothèses réductrices (pour ce sujet très large et qui aurait pu tomber dans une facilité démonstrative) les hypothèses formulées touchent les différentes dimensions de cet enjeu (techniques, sociales, éducatives, économiques et politiques). La première étape de la méthodologie a été de dresser un inventaire des enseignements ou construire est primordial. Cet inventaire a pris deux formes celles d’un tableau avec des caractéristiques identitaire pour chacun et une carte de repérage. L’inventaire à permis également de  construire rigoureusement les hypothèses. Au final elles sont claires et ouvrent de nombreuses perspectives.

Maquette : elle est d’une grande clarté, d’une belle lisibilité. Dommage de ne pas avoir plus de plans des projets. Le choix de la couverture fabriquée par Marie renvoi à son sujet sans être redondant, il parle de sa volonté de faire, de manipuler.

Codes : il manque la numérotation des différentes parties (titres et sous-titres) ce qui rend difficile à suivre le déroulement et ce, dès le sommaire + L’iconographie n’est pas numérotée et identifiée selon le code « fig. » + Pour les références bibliographiques le titre n’est pas en Italique + Pour les citations placées en début de chapitre il est nécessaire de mettre les références de l’ouvrage sous la citation pas en note de bas de page + Certains titres nécessiteraient d’être plus développées + Il manque les retraits des paragraphes page 67 + Il manque le résumé et les mots clefs.

 suites /

En 2014, Marie a choisi de suspendre ses études pendant une année afin de partir et participer à la construction dans des pays en voie de développement.

 

 

CONSIGNY Kim, « Junkspaces », « non-lieux », « délaissés », des réserves pour la ville d’aujourd’hui ? _en ligne

fiche de départ /

fiche 05-Sujet-exemple2_Etudiante-Consigny-Kim_*

critique /

Sujet : le départ pour Kim se trouve dans la question plus générale Comment imaginer d’autres manières de fabriquer la ville dense ? Pour cette raison elle a interrogée la notion de « réserve ». Ce questionnement à conduit donc l’exploration de trois concepts : « junkspace », « Non-lieux », « Délaissés ».

Hypothèses et démarche : Après avoir définie les différents sens de la notion de « réserve »,  la problématique est traitée en comparant ces trois concepts dans l’objectif précis de savoir quels projets de ville peuvent se dessiner avec. L’analyse comparative critique a pris ici tout son sens car elle tisse des liens, constitue des hypothèses, explore les possibles et dessine les positions qui les motivent. A nouveau, c’est une projection dans le futur du rôle des architectes qui a conduit ce travail.

La maquette : elle est d’une grande clarté, d’une belle lisibilité. Davantage d’éléments iconographiques auraient permis d’appuyer les arguments.

Codes : Il manque la numérotation des sous-parties ce qui rend difficile de suivre le déroulement et ce dès le sommaire + L’iconographie n’est pas numérotée et identifiée selon le code « Fig. » + la notice bibliographique n’est pas raisonnée.

La soutenance : elle a été parfaitement maitrisée tant au niveau de l’exposé qu’a celui des réponses aux questions, la passion de la recherche et le plaisir de la démonstration se sont retrouvés dans la soutenance.

suites /

Kim est partie étudier à Paris La villette.

 

MARTIN Ambroise, Être au monde : Quel est le rôle de l’architecture dans l’éveil des sens ? Le travail de Peter Zumthor et les théories de Juhani Pallasmaa, 2012 _en ligne

Critique /

Sujet : c’est à partir d’un double intérêt que ce sujet s’est construit: d’une part la relation des cinq sens avec l’architecture et d’autre part l’appréciation de l’œuvre de l’architecte Peter Zumthor. Le lien entre les deux centres d’intérêts était presque une évidence après la lecture des propos de Peter Zumthor sur les sens et son architecture.

Hypothèses et méthode : Ses hypothèses suivent un cheminement complexe et riche dans une progression sensible et pertinente. Bien sur les thèmes abordés sont vastes mais ils sont ici explorés méthodiquement en croisant les propos des deux protagonistes comme un départ à des questions essentielles à la formation d’un étudiant en architecture. La méthode de travail suivie a été de relier les thématiques dans les textes des deux architectes et d’utiliser ces résultats comme outils de lecture de certaines œuvres de Zumthor.

Maquette : Elle est également très soignée sur le principe d’une publication. Elle respecte cependant les codes de présentation (notes de bas de page, hiérarchie des titres, pages impaires, espacement et confort de lecture…) à quelques petites erreurs près de codes dans la bibliographie. L’iconographie est trop légère et mériterait d’être beaucoup plus valorisée en relation avec les propos. L’attention au choix du papier très lisse et blanc cassé apporte encore à l’objet une valeur identitaire supplémentaire.

Codes : Le respect des codes de présentation (notes de bas de page, hiérarchie des titres, pages impaires, espacement et confort de lecture… à quelques petites erreurs près de codes dans la bibliographie). + le code des illustrations est incomplet + Il manque le résumé et les mots clefs.

suites / 

Ambroise a envoyé son mémoire à Juhanni Pallasmaa qui lui a répondu par mail: le remerciant de son travail et regrettant que un seul de ses ouvrage soit traduit en français. Mais il a souligné la justesse de son sujet qui rapprochait ses écrits des travaux de Peter Zumthor. Pour appuyer ses propos l’architecte lui a envoyé un entretien réalisé ce même printemps (pendant la fabrication du mémoire) pour le catalogue d’une exposition de Peter Zumthor en Finlande.

A la suite il est parti en Erasmus à l’École d’architecture de Mendrisio en Suisse. Il a notamment suivi l’enseignement optionnel « l’œuvre de l’homme »de Giorgio Agamben, philosophe,  dans le cadre duquel il a rédigé cet essais «  A la recherche du bonheur, la quête de la simplicité. Comment la simplicité peut-elle contribuer à notre bonheur ? » _ * 

 

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