24 juillet 2013
« Le cerveau humain est, comme le disait Henry Simon, un G.S.P, « general setting problems » et « general solving problems ». Plus puissante est son aptitude générale, plus grande est son aptitude à traiter des problèmes particuliers. » Edgar Morin
« La page assure la mise en ordre des « objets » du monde : rangés, alignés, calibrés, elle en assure le classement. En les miniaturisant, elle en autorise une lecture synthétique comme dans la carte. » L’aventure des écritures exposition virtuelle sur le site de la Bnf.
Le mémoire respecte : l’ordre de la pensée (qui fait une démonstration) et, l’ordre donné par les conventions.
L’ordre est aussi discipline dans les 3 sens du terme c’est à dire :
L’ordre des informations qui doivent impérativement être données.
L’ordre dans le sens des dispositions qui doivent être scrupuleusement suivies.
Enfin L’ordre dans le sens de l’enchaînement, des différentes parties, qui doit être respectées.
Ci-dessous voici donc en premier l’ordonnancement à respecter des différentes parties constitutives du mémoire, et à la suite il y a toutes les informations à fournir et leurs dispositions à respecter :
La couverture
Page de garde
Épigraphe (si souhaité)
Dédicaces (si nécessaire)
Remerciements (si nécessaire)
Sommaire et abréviations
Introduction
Développement
Conclusion
Table des illustrations
Notice bibliographique raisonnée
Table des annexes
Page blanche
Quatrième de couverture (dos)
Couverture
Page de garde
Sommaire
Table des annexes
page titre / séparative des documents
documents ( notes de lecture, notes de conférences,photocopies d’articles, entretiens, relevés, croquis …)
Page blanche
Quatrième de couverture (dos)
Dès le premier semestre, se réalise la mise en place de la maquette graphique du mémoire. 3 motivations :
1 – RÉGLAGES : faire exécuter automatiquement au logiciel un maximum de tâches. 2 – NAVIGATION : Connaitre et installer les commandes les plus utilisées. 3 – MAQUETTE PERSONNELLE : Créer ses réglages personnels pour les rendre automatiques. Voici les procédures informatiques qui ne prennent que 40 mn. 0-procédures-info_*
Pour conclure ce déroulé et avant d’entrer dans les détails ci-dessous, il est important de connaitre et de savoir mesurer » l’attente quantitative » pour un mémoire – rapport d’étude de 3e année ?
Un mémoire représente environ 25 à 30 pages de texte (non-inclus texte de légende, notes bibliographiques, sommaire, tables de matières et annexes). Les pages ne sont pas comptabilisées comme » espace « mais elles sont calibrées par des » signes « . Ces derniers sont décomptés automatiquement par tous les programmes informatiques de traitement de texte : sélectionner le texte entier (ou la partie désirée) puis dans le menu > outils > statistiques > lire la quantité appelée « caractères espaces compris ».
La convention du nombre de signes par page est de 1500, ce qui fait un total entre 40 000 et 45 000 signes pour le mémoire. Suivant les choix de présentations et la quantité d’illustrations, le nombre de pages peut varier, mais pas le nombre de signes qui doit donc rester dans cette fourchette pour constituer un mémoire. (Il peut être plus long mais pas plus court.)
En conséquence, cet indicateur sera impérativement inscrit en fin de résumé, (exemple 38 265 signes) sur la quatrième de couverture, (le dos du mémoire). / FORME > couverture /
(Fig.02 : Le temple de Karnak, Kudelka, photographe anglais, Grèce)
Les informations suivantes doivent s’y trouver de manière parfaitement lisible, le choix de l’ordre est le vôtre.
École nationale supérieure d’architecture de Marseille + Mémoire de fin d’étude + année Titre et Sous-titre + Étudiant (e): Prénom NOM + Directrice ou Directeur de mémoire : Prénom NOM. / FORME > couverture & quatrième /
Elle est blanche.
L’épigraphe « courte citation qu’un auteur met en tête d’un livre, d’un chapitre pour en indiquer l’esprit » dictionnaire Larousse. Bien choisie elle peut entièrement faire partie du sujet du mémoire. Elle n’est pas obligatoire.
Les remerciements rendent visible à tous la reconnaissance de l’auteur pour l’aide reçue pour l’élaboration de son mémoire. Ces remerciements « touchent » les personnes concernées car c’est une manière de reconnaitre leur aide et leur concours, « publiquement ». Il n’y a cependant pas d’obligation ni de surenchère nécessaire à « n’oublier personne ». Pour ceux qui le souhaitent, il y a un ordre dans les remerciements : les personnes ayant permis l’accès à des lieux, des informations, ayant répondu aux questions… Celles qui ont apporté leurs compétences, (méthodologie), et celles dont le soutien concerne la relecture, la rédaction, la mise en forme, et finalement les personnes dont le soutien moral fut important.
Quelques exemples : « Aucun travail ne s’accomplit dans la solitude, aussi je souhaite remercier ceux qui ont aidé et concouru à la réalisation de ce mémoire… » – » Je remercie pour leur accueil et leur aide technique … » – Je remercie également pour leur soutien et leurs conseils avisés… »
« La dédicace est l’hommage qu’un auteur fait de son œuvre à quelqu’un, par une inscription en tête de l’ouvrage. » Dictionnaire Larousse. La dédicace est plus forte que les remerciements et plus singulière.
Il est généralement situé seul sur une page seule, une page impaire (droite). Il doit être très clairement lisible et contenir la liste ordonnée de toutes les parties, sous-parties et annexes du mémoire qui sont numérotées et paginées. (Cf. paragraphes sur la pagination en fin de cet article.) / FORME > sommaire / + / DÉFINITIONS > développement & plan /
Elle commence aussi sur une page impaire. Elle peut débuter par une citation en exergue. L’introduction se décompose suivant cet ordre : / DÉFINITIONS > introduction /
Les différentes parties constituées de leurs chapitres et sous-chapitres. Le principe étant de relier entre elles, toutes ces parties pour former une continuité grâce aux introductions et aux conclusions. Chaque partie et sous-partie est donc introduite pour présenter la démarche et les hypothèses, puis leur validité et enfin la conclusion. Chaque nouvelle partie commence sur une page impaire. Les illustrations se situent impérativement en correspondance avec le texte où elles sont citées. Les notes de bas de page sont également situées sur la page où elles sont référencées dans le texte. / DÉFINITIONS > développement & plan / + / FORME > page / + / CODES > notes / + / CODES > citations
Elle commence aussi sur une page impaire. Elle peut débuter par une citation en exergue. La conclusion se décompose suivant cet ordre . / DÉFINITIONS > conclusion /
Elle fait partie de ces pages qui sont lues et ensuite consultées régulièrement en tant que repères, ce type de lecture implique donc une organisation hiérarchique et une numérotation soignée. Elle est située sur une page impaire si elle peut être contenue dans une seule page, sinon elle sera sur deux pages en face à face pour des facilités de consultation évidentes. Elle commence par le titre. C’est la liste ordonnée et numérotée de toutes les illustrations avec en face à face leurs situations dans les pages repérée par le numéro des pages. / DÉFINITIONS > corpus & iconographie / + / FORME > illustrations /
Elle fait partie de ces pages qui sont lues et ensuite consultées régulièrement en tant que repères, ce type de lecture implique donc une organisation hiérarchique et numérotation soignée. Elle est située sur une page impaire si elle peut être contenue dans une seule page, sinon elle sera sur deux pages en face à face pour des facilités de consultation évidentes. Elle commence par le titre. Raisonnée veut dire que le classement n’est pas alphabétique en conséquence les parties choisies doivent clairement apparaître. / DÉFINITIONS > bibliographie & annexes /
Elle fait partie de ces pages qui sont lues et ensuite consultées régulièrement en tant que repères, ce type de lecture implique donc une organisation hiérarchique et une numérotation soignée. Elle est située sur une page impaire si elle peut être contenue dans une seule page, sinon elle sera sur deux pages en face à face pour des facilités de consultation évidentes. Elle commence par le titre. (Seuls les documents sont numérotés il n’est pas demandé de pagination correspondante.) Cette page est la même que vous utiliserez dans le dossier des annexes, elle fait double emploi. / DÉFINITIONS > bibliographie & annexes /
Elle sert d’intermédiaire.
C’est l’espace du résumé (entre 1 000 et 1 500 signes), des mots-clefs (entre 5 et 15) et du nombre de signes de votre mémoire (X signes). Commencer par redonner le titre et le sous-titre, puis les Prénom et NOM de l’étudiant. / FORME > couverture & quatrième /
Il est très utile de lire attentivement les résumés des articles donnés en exemple. Décomposer la construction progressive du propos permet de mesurer le rôle des résumés. Il y a aussi le choix des mots clefs à considérer précisément. / EXEMPLES > articles /
(Fig.04 : Le Parthénon, Kudelka, photographe, Grèce)
Les informations suivantes doivent s’y trouver de manière parfaitement lisible, le choix de l’ordre est le vôtre, vous pouvez bien simplement et pour être efficace reprendre la même couverture que celle du mémoire mais en identifiant clairement que ce sont les annexes.
École nationale supérieure d’architecture de Marseille + Mémoire de fin d’étude + annexes volume 2 du mémoire + année + Titre et sous-titre + Étudiant(e): Prénom NOM + Directrice ou Directeur de mémoire: Prénom NOM / FORME > couverture & quatrième /
Elle est blanche.
Reprendre exactement le sommaire de votre mémoire. / FORME > sommaire /
Elle fait partie de ces pages qui sont lues et ensuite consultées régulièrement en tant que repères, ce type de lecture implique donc une organisation hiérarchique et une numérotation soignée. Elle est située sur une page impaire si elle peut être contenue dans une seule page, sinon elle sera sur deux pages en face à face pour des facilités de consultation évidentes. Elle commence par le titre. C’est la liste ordonnée et numérotée de tous les documents que vous avez consultés et produits et qui ne sont pas dans votre mémoire. (Seuls les documents sont numérotés il n’est pas demandé de pagination correspondante sur les documents eux-mêmes.) Cette page est la même que vous utiliserez dans le dossier du mémoire, elle fait double emploi. / DÉFINITIONS > bibliographie & annexes /
Ces documents sont donc ordonnés suivant une logique propre à votre recherche, c’est donc à vous de trouver l’ordre de présentation qui traduit votre recherche. Ce sont donc les notes de lecture, notes de conférences, notes de visites d’édifices et / ou d’expositions, photocopies d’articles, entretiens, relevés, croquis …). ils sont séparés par des pages de garde indiquant le contenu ( reprendre simplement la table des matières ), une page couleur permet de se repérer facilement. / FORME > annexes /
Elle sert d’intermédiaire.
Reprenez la même que pour le mémoire en signalant que ce sont les annexes. / FORME > couverture & quatrième /
Voici la fiche d’évaluation finale EVALUATION-2014 _*
( fig.02. Walter Heger, photographe, Le Parthénon, Athènes, Grèce, 1800 )
La numérotation est indispensable, en effet elle permet aux « enseignants-lecteurs » (et autres futurs lecteurs) mais aussi à l’étudiant, de pouvoir citer, à la soutenance en tant que membre du jury ou candidat, un extrait de votre mémoire et aussi de se reporter à un élément de l’iconographie, grâce au numéro de la page concernée. Attention toutes les pages sont foliotées sauf les pages de garde.
Elle doit être la plus claire possible pour une bonne lecture des relations entre les différentes parties et leurs sous-parties. Il est recommandé par la norme d’adopter une présentation décimale comme suit :
Partie : 1
Chapitre : 1.1
Paragraphe : 1.1.1
La numérotation commence toujours au recto (numéro impair) de la première page imprimée (page de couverture) et se termine toujours à la dernière page imprimée. Les numéros doivent être en chiffres arabes et apparaitre sur toutes les pages de texte.
La numérotation doit être continue, annexes et illustrations comprises. (La page de garde vierge est comptabilisée mais pas foliotée.) / FORME > page /
( Fig.02. Walter Hege, photographe, Base d’une colonne ionique du porche nord de l’Erecthéion, Acropolis, Athènes, Grèce, 1930, via METMuseum, © 2011 Artists Rights Society (ARS), New York )
à consulter : GARGIANI Roberto, La colonne. Nouvelle histoire de la construction, Lausanne, PPUR, 2008, 538 pages.
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Mots-clés : annexes, bibliographie raisonnée, conclusion, contenu, couverture, dédicaces, épigraphe, introduction, mots clefs, numérotation, pagination, remerciements, signes, sommaire, table des illustrations
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